07 mai 2008

No Comment

La Maison Blanche 'perd' cinq millions d'e-mails
 
L'administration Bush aurait égaré la plupart des e-mails relatifs aux préparatifs de la guerre en Irak.

La Maison Blanche serait dans l'incapacité de fournir à des enquêteurs des copies de plus de cinq millions d'e-mails relatifs aux préparatifs à la guerre en Irak qui auraient été accidentellement supprimés. Les groupes de campagne Citizens for Responsibility and Ethics in Washington et National Security Archive ont demandé à la Maison Blanche de leur fournir des copies des e-mails concernant un certain nombre d'affaires, notamment la planification de la guerre en Irak.

La Maison Blanche se défend tant bien que mal. Elle a aujourd'hui annoncé se trouver dans l'incapacité de fournir ces e-mails.

Un tribunal a donné aux services exécutifs de la Présidence jusqu'au 5 mai pour rendre compte de sa stratégie de récupération des données et pour clarifier l'état des enregistrements de sauvegarde couvrant la période de mars 2003 à octobre 2005.

Le personnel de la Maison Blanche a fourni des réponses contradictoires en expliquant que les enregistrements de sauvegarde avaient été effacés.

"Le tribunal réagit aux incohérences décelées dans les déclarations de la Maison Blanche", explique Meredith Fuchs, avocat-conseil au National Security Archive. "Tantôt les e-mails ont été perdus, tantôt ils ne le sont plus. Tantôt ils peuvent être récupérés, tantôt non. Tantôt les supports de sauvegarde sont conservés, tantôt ils ne le sont pas. Ce qui nous inquiète, c'est que le temps passe. Il ne reste plus que huit mois et demi avant que cette administration ne quitte ses fonctions. Si rien n'est fait rapidement, les e-mails pourraient disparaître pour de bon et les enregistrements fédéraux fondus dans les enregistrements présidentiels être emportés et demeurer inaccessibles pendant les 12 prochaines années."

Certains doutent qu'il soit possible qu'un si grand nombre d'e-mails puisse disparaître d'un service gouvernemental.

Les services exécutifs de la Présidence ont expliqué ces pertes par le passage de Lotus Notes à Microsoft Exchange, une migration durant laquelle le personnel a été libre de décider de ce qui était bon à archiver et à supprimer.

"Etant donné les avancées technologiques de la société moderne, il semble pour le moins archaïque de confier l'archivage d'informations potentiellement sensibles et classées entre les mains de l'utilisateur final, en particulier pour une organisation placée sur la sellette", commente Juergen Obermann, directeur de GFT Solutions, spécialisé dans l'archivage. "Si cela pose de sérieuses inquiétudes concernant la politique interne, le plus inquiétant est qu'en ne respectant pas l'obligation d'archiver toute la correspondance, l'organisme censé faire appliquer la loi se trouve clairement en infraction."

(source : Silicon.fr)

06 mai 2008

Nouvelle phrase du jour

"Vivre, ça fait mourrir !"

05 mai 2008

Circuit du Castellet - Saint-Jeannet (06)

Histoire  
 
  Dans la chaîne des "baous", celui de Saint-Jeannet se distingue par l'ampleur exceptionnelle de sa face calcaire bien connue de tous les grimpeurs de l'Hexagone grâce à la qualité et à la hauteur de ses voies d'escalade. L'ensemble formé par le baou et le village de Saint-Jeannet symbolise à merveille l'art tout provençal d'intégrer au mieux le bâti dans son environnement naturel : aussi bien en arrivant sur le site qu'en l'admirant au cours du circuit, on sera subjugué par cette osmose entre la nature et l'oeuvre de l'homme.
  Héritières d'un pastoralisme séculaire, les bories ou les antiques bergeries croisées chemin faisant se fondent elles aussi dans un paysage de garrigues et de chênaies ponctuées de dolines et de lapiés où règne l'élément minéral avec ce calcaire gris-blanc habituel des plateaux karstiques.
  Dominant fièrement la vallée de la Cagne, le donjon et les murs d'enceinte du Castellet, ancienne maison fortifiée (XIVe), achèvent leur inexorable déclin amorcé lors des tragiques combats de 1944.
 
 
  Depuis le parking d'entrée (420 m), traverser le village et remonter la rue du Baou pour parvenir bientôt aux dernières maisons.(Attention, ça grimpe dur, peut--être la plus grosse difficulté du parcours finalement).

  Une piste encore joliment empierrée s'élève dans le vallon de Parriau (Nord) entre le baou de St-Jeannet et celui de la Gaude jusqu'à un replat (640 m); bifurquer alors à gauche pour prendre le sentier du baou de St-Jeannet et gagner le plateau sommital (760 m) situé au Nord du baou en négligeant le sentier direct qui part un peu plus haut sur la gauche.

  Traverser vers l'Ouest ce vaste espace jadis entièrement ouvragé par l'homme pour atteindre en légère descente le vallon du Castellet, puis un promontoire où s'élèvent les ruines du château (700 m). (Canardage de photos.....clic clic clic clic clic clic clic.....)

  Amorcer ensuite la descente vers la Cagne par un sentier qui serpente dans la falaise (Euh ca descend drue, alors mal-chaussés, s'abstenir ou cheville cassée assuré), puis court le long du vallon du Castellet, avant de cheminer plus aisément en rive gauche sous les contreforts du baou; on rejoint ainsi le lieu-dit "la Source" où quelques gros blocs détachés de la paroi sont équipés pour l'initiation à l'escalade.

  Remonter enfin au village par un large chemin pierreux via la petite chapelle ND. des-Champs et traverser St-Jeannet par les ruelles étroites pour retrouver le parking de départ.
 
(Merci à RandoXygéne pour la balade)